En fait, et j'en discutais encore ce week-end- ces dessins n'ont rien de spécial. Le décalage entre le "scandale" et la parution -reprise en pays arabes- l'atteste: entre 4 et 5 mois se sont déroulés depuis!Tout cela ne ressemble guère à une réaction "à chaud", mais plutôt à un plat qui se mange froid.On agite un torchon ou foulard rouge pour exciter les colères. Il ne s'agit pas tellement d'un blasphème mais bien d'une manœuvre ou manipulation politique des opinions.

Oui, le coup du chiffon rouge, on en parlait ailleurs pour dire qu'on était d'accord, non ?Moi non plus comprends pas. Enfin je crains de comprendre, plutôt, et c'est bien pire...

Incompréhension pour moi aussi. Les intégristes nous emmerdent, il ne faut pas céder à leur diktat et Charlie a bien fait d'enfoncer le clou. Les gens qui disent qu'il ne "faut pas mettre de l'huile sur le feu", "qu'il faut respecter leur culture, leur religion, etc." m'énervent au plus haut point. D'autant plus qu'eux ne se gênent pas pour faire des dessins "humoristiques" sur les juifs.

Ben oui, je constate là que je prends tout au premier degré. Passé la stupeur qu'on nous fasse passer les vessies pour des lanternes (tu me diras, avec l'image de l'arène, Anne…), il reste une bonne dose d'amertume, en effet, Grenouille de Bénitier, devant cette caricature de non évennement.Ce qui s'appelle faire prendre la sauce. Pour quoi? Justifier une prochaine intervention militaire ou des ventes d'armes, de toute façon. Diviser pour régner. Les civils chrétiens et musulmans s'extermineront, pendant que quelqu'uns s'enrichiront de ces dissensions. C'est beau le matraquage d'idées.

Inutile de discuter,c'est une manipulation de quelques régimes fanatiques,dont l'Iran. Vous avez tout dit dans les commentaires précedents. En parler plus c'est leur faire de la propagande.

Bon je veux pas réagir aux dessins controversés mais juste écrire que j'ai passé un bon moment en parcourant ce blog.

(Hélas) Il n'y a pas que le (matraquage) des mots, tu as raison, Philippe!Merci, Christian! Ça c'est une conclusion à consommer en cas d'urgence: scrotch, c'est fait!